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23 juillet 2009 4 23 /07 /juillet /2009 15:55
République et Socialisme
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

République et Socialisme est une association politique française de gauche rassemblant des militants issus principalement du Mouvement républicain et citoyen (MRC) de Jean-Pierre Chevènement. Celle-ci a été constituée à l'occasion des élections européennes de 2009, en réaction à la décision de la direction du MRC de ne pas prendre part aux élections ; République et Socialisme soutient le Front de gauche à l'occasion de ce scrutin.

Historique et personnalités de République et socialisme

Le 21 mars 2009, le Mouvement républicain et citoyen (MRC), après de longues discussions internes, décide finalement de ne pas participer au Front de gauche sur la base d'un désaccord de fond « quant à la manière de redresser la construction européenne ».

Cette décision provoque des dissidences au sein du MRC : les comités départementaux de la
Seine-Maritime, des Ardennes, de la Meurthe-et-Moselle et du Morbihan, ainsi que Lucien Jallamion, ancien responsable du MRC au monde du travail, Bruno Valentin, secrétaire du MRC Aveyron, Grégory Baudouin, ancien délégué national à la sécurité du MRC, Lucien Chevalier, président du MRC Vaucluse et Pascal Basse, membre du secrétariat national du MRC et délégué à l'outre-mer, Gwenaël Doré, 1er Secrétaire du MRC (Morbihan), Jacky Eouzan,1er Secrétaire du Mrc (Côtes d'Armor) annonçant publiquement leur intention de prendre leurs distances vis-à-vis de leur direction nationale pour s'investir dans la campagne du Front de gauche.


Pour répondre à la multiplication de ces dissidences et à leur besoin d'organisation, plusieurs fédérations, comités locaux ou personnalités du MRC se regroupe dans « République et socialisme », nouvelle entité à part entière au sein du Front de gauche.


Le 27 juin 2009, l’assemblée générale de République et Socialisme a décidé de pérenniser cette organisation afin de participer, autant que possible avec les organisations qui ont formé le Front de Gauche mais sans en exclure d’autres, au débat sur la reconstruction de la gauche.

DESORMAIS LE SITE DU MRC-GUINGAMP S'ARRETE DEFINIVEMENT.

IL SERA REMPLACE PAR LE SITE " REPUBLIQUE-et-SOCIALISME-en-BRETAGNE-OVER-BLOG.NET" http://republique-et-socialisme-en-bretagne.over-blog.net/qui sera mis en ligne dans les prochains jours.
Merci à tous les militants et sympathisants qui nous ont été fidèles au cours de ces dernières années.

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26 juin 2009 5 26 /06 /juin /2009 07:21
Le Watergate français : en 1995, la campagne présidentielle d’Edouard Balladur a été financée par les rétro-commissions provenant de la vente de 3 sous-marins au Pakistan.

En 2007, un courrier du procureur de Paris envisage un lien reliant une société, HEINE, et le financement de la campagne d’Edouard Balladur.

Lisez cet article :

« La campagne d'Edouard Balladur au coeur de l'enquête sur Karachi.

Le financement en 1995 de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur, que soutenait alors Nicolas Sarkozy, est au coeur de l'enquête sur l'attentat anti-français de Karachi de 2002, confirme un document.

Ce courrier de 2007 du parquet de Paris, que Reuters s'est procuré, mentionne la société Heine, créée au Luxembourg en 1994 par la Direction des constructions navales (DCN). Elle était destinée au versement de commissions officiellement légales à l'époque pour faciliter la conclusion des marchés d'armement.

Citant des éléments de l'enquête, le courrier du procureur envisage un lien avec le financement de la campagne électorale du Premier ministre de l'époque, Edouard Balladur, campagne que dirigeait Nicolas Sarkozy, ministre du Budget de 1993 à 1995.

Les juges d'instruction Yves Jannier et Marc Trévidic pensent que c'est l'arrêt en 1996 puis en 2000 de paiements de commissions au Pakistan, en partie par cette structure luxembourgeoise de la DCN, qui aurait amené des militaires pakistanais à commanditer l'attentat du 8 mai 2002.

Précipitant un véhicule bourré d'explosifs sur un bus, un kamikaze avait tué à Karachi 14 personnes, dont 11 ingénieurs et techniciens français de la DCN, qui travaillaient sur place à la construction de sous-marins Agosta.

Le versement de "commissions" - souvent un alibi pour des opérations de corruption, officiellement déclaré illégal par la France en 2000 - avait bien été convenu dans ce contrat de sous-marins signé en septembre 1994, versé au dossier judiciaire et dont une reproduction est publiée jeudi par Libération.

Le courrier du procureur Jean-Claude Marin consulté par Reuters détaille les faits découverts sur la société Heine.

"Plusieurs documents viennent interroger sur la nature exacte de cette activité en lien avec les pouvoirs publics", écrit le procureur, qui fait référence à un document chronologique (1994-2004) d'une page, non daté ni signé, racontant les circonstances de la création de la société Heine.

Ce document saisi à la DCN mentionne "l'aval du directeur de cabinet du Premier ministre (Edouard Balladur - NDLR) et celui du ministre du Budget (Nicolas Sarkozy-NDLR) et laisse supposer des relations ambiguës avec les autorités politiques en faisant référence au financement de la campagne électorale de M. Balladur pour la présidentielle de 1995", explique-t-il.

Le magistrat ajoute qu'à l'appui des soupçons pesant sur la société Heine, il peut aussi citer les menaces proférées par ses dirigeants, dans le cadre de querelles internes, de "révéler la nature des missions qui leur avaient été confiées".

Edouard Balladur ne bénéficiait pas en 1995 des financements de son parti, le RPR, réservés à Jacques Chirac.

L'ancien Premier ministre Edouard Balladur a nié toute irrégularité dans une déclaration à France 3 le 18 juin. Nicolas Sarkozy a qualifié le 19 juin de "fable" l'ensemble du scénario faisant état de commissions donnant lieu à des "rétrocommissions" en France.

Cependant, l'arrêt du paiement de commissions au Pakistan et à d'autres pays, après la victoire de Jacques Chirac sur Edouard Balladur en 1995, a été confirmé à Paris Match mercredi 24 juin 2009 par Charles Millon, ministre de la Défense entre 1995 et 1997.
Il s'agissait de "stopper le versement des commissions pouvant donner lieu à des rétrocommissions", a-t-il dit.

Des auditions déjà menées au sein de la DCN laissent penser que les commissions promises au Pakistan prenaient aussi d'autres circuits que la société Heine et s'élevaient à plusieurs dizaines de millions d'euros au total.

Le collectif des familles de victimes entend demander les auditions d'Edouard Balladur et Jacques Chirac.

"On espère aujourd'hui que l'affaire ne sera pas étouffée. D'autres dossiers de ce genre l'ont été mais là, il y a des familles avec des morts derrière, les politiques sont pas tout seul", a dit Magali Drouet, porte-parole du collectif.

Le Parti socialiste a demandé la formation d'une mission d'information parlementaire.

"Toute la lumière doit être faite sur ce qui s'est passé", a dit la ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie au Sénat jeudi. Elle a assuré que les juges avaient tous les moyens d'agir.


http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE55O0EV20090625
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24 juin 2009 3 24 /06 /juin /2009 09:45
Sarkozy refuse de faire payer des impôts aux riches. Il manque donc de recettes et aggrave « les déficits ». Alors il emprunte aux riches les impôts qu’il ne leur fait pas payer. Puis il leur rembourse à un taux confortable, souvenez vous de la catastrophe qu'à été l'emprunt Giscard.

Le remboursement majoré de cet emprunt sera appuré par les classes moyennes et par les pauvres en les faisant travailler plus toute leur vie jusqu’à 67 ans (72 ans a prévu l'Europe et ce sera justifié et étalonné dans le temps).

C’est simple. Faisons simplement l’inverse.

En fait la France est riche, elle n’a jamais été aussi riche. Sa crise vient de ce que les richesses sont accaparées, pillées, et que la machine est bloquée, les pauvres appauvris, et les riches accumulent pafois en dormant, en brûlant leur argent en subprimes, titrisation, hedge fund, et cie.

En face de cela, un programme de gauche fait avec des grands mots, des phrases à n’en plus finir sur le « bien être », ça ne prend pas, ça ne prend plus.

Paroles et paroles, ça laisse sceptiques les électeurs de gauche d'autant qu'ils ont donnés avec les nationalisations (Jospin), avec la trahison des élus par l'adoption du traité de Lisbonne, la ligne politique du PS qui est inaudible entre les partisans de Strauss Khan et ceux d'hamon. 

Annoncez un « projet » et tout le monde dort déjà  : le PS en a fait un en 2002, un autre en 2005, puis un autre en 2006… il y en avait des pages et des pages, et des pages.

A ce projet il manquait l’essentiel, la ou les revendications phares, clefs, incontournables qui incarnent de façon chiffrée, immédiate, précise, la volonté de changement réelle.

La bataille du « projet » sur le « bien être » annoncée par Martine Aubry en commençant par une initiative sur le climat, une convention sur la culture, des chantiers sur la recherche, des conventions sur le nouveau modèle de développement ou sur l’autorité et les libertés, des millions de gens ne s’y intéresseront pas.

Des mots : « société du travail », « fiscalité » « assises des territoires », ça ne vaut pas mobilisation. Des phrases, des ensembles vagues, pas clairs, pas perceptibles, pas chiffrés. Ca prend du temps, de l’énergie et ça ne donne pas envie. Ca finit en un catalogue de 40 pages que personne ne lit et ce n'est pas comme cela que l'on peut combattre un adversaire aux idées simplistes tel Sarkozy.

Un programme, un projet, ça se condense, il faut que ça parle vite, clair et bien à des millions et des millions de gens. Le social au cœur sans tomber dans le populisme.

Le possible et le réel au regard de la situation :

32 h hebdomadaires, travailler tous moins pour travailler tous et mieux. Incontournable réduction du temps de travail quand il y a 3 millions de chômeurs. Contrôle des licenciements.

60 ans : retraite assurée et garantie, du temps pour profiter après une vie de travail. Moins de boulot pour les seniors et davantage de boulot pour les juniors !

1600 euros tout de suite pour le Smic et par contrecoup hausse de tous les salaires avec des conventions négociées, encadrées.

Les salaires c’est le financement de la sécu, des retraites, des logements, c’est la vie.

32, 60, 1600 : redistribuons les richesses pour relancer l’économie.
Tout tient en ça.

Un » projet » plus c’est bavard, dilué, fouillé, long, sans chiffre, sans précision sur les questions sociales centrales, moins on y croit !

32, 60, 1600 !

Le reste arrive après de façon plus crédible :

-    salaires maxima tout inclus net à 20 fois le Smic. au-dessus l’impôt prend tout, tranche à 90 %. Vous voulez parler fiscalité ? parlez en d’abord ainsi. Pourquoi ce qui se fait aux USA ne pourrait-il pas se faire en France. La politique de Bush c'est terminé.

Vous parlez banque ? Un grand service public de banque et de crédit pour maintenir et développer nos PME-PMI.

-    Services publics : une économie mixte, rendez à la nation tous ses services publics, collectifs, essentiels. Sauvez la poste, la Sncf, Edf, Gdf..

Que les lois de la République l’emportent sur le marché : un code du travail protecteur, démocratie sociale, des CDI.

Une école publique pour tous avec des petites classes et beaucoup plus de profs.

Pas de « patron » pour les hôpitaux : démocratisez leur fonctionnement en service public en lien avec les usagers et les personnels.

-    Protection sociale pour toutes et tous par les cotisations sociales, prélèvements progressifs prestations égalitaires.

C'est avec des propositions simples et non simplistes, chiffrées et réalistes, sortant de l'ultra libéralisme qui nous mêne à la ruine que 
des millions de gens sauront reconnaître un vrai « projet » et accrocher à sa mise en oeuvre.

(source G F)
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22 juin 2009 1 22 /06 /juin /2009 21:22

Sarkozy : derrière Guaino, Balladur ?

Hervé Nathan -  source Marianne | Lundi 22 Juin 2009

Le discours de Nicolas Sarkozy était conçu en deux parties : la première, visionnaire, était du Guaino pu sucre. La seconde, qui comportait els mesures pratiques , semblait écrite par..Edouard Balladur.



Sarkozy : derrière Guaino, Balladur ?

Il faudra bien qu’un jour un psychanalyste politologue doublé d’un économiste (cet animal existe-t-il ?) se penche sur les discours du président Sarkozy. Car on y trouve à la fois la poésie des rêves éveillés et la marque du talon de fer des réalités les plus prosaïques. C’est encore le cas du discours du Trône, asséné ce jour du haut de la tribune du château de Versailles.
Pour cette fois, le Verbe présidentiel n’est pas très compliqué à décrypter. Le texte, disponible sur le site de la présidence de la République  http://www.elysee.fr/accueil/ est en deux parties. La première, quasi lyrique, reprend les sentences chères à Henri Guaino, le conseiller spécial de la Présidence :  « la crise n’est pas finie »  « la crise nous rend plus libres d’imaginer un autre avenir », l’appel à une «mondialisation coopérative»,  le « souvenir des Trente Glorieuses », etc. A ce moment, on se dit : « c’est beau comme l’antique ».  Mais, à bien réfléchir on s’exclame: le couple Sarkozy-Guaino rêve éveillé. A tel point qu’il l’avoue :  « Ce rêve nous vient, pourquoi ne pas le dire, du Conseil national de la résistance… ».

Après Guaino, Minc ?
Et puis il y a un autre discours, nettement plus équivoque. Qui s’en prend par exemple à « une conception purement formelle de l’égalité ». Une expression qu’on dirait extraite d’un livre d’Alain Minc, visiteur présidentiel du soir attitré, adepte de « l’équité » contre « l’égalité ». 
Et puis cette autre phrase  qui critique « une forme d’intolérance qui stigmatise toute appartenance religieuse », avant de condamner la burqa… Le songe Guainoiste s’estompe alors, pour laisser la place aux amis traditionnels de Sarkozy. 
La crise qui rend libre, devient « la crise aidant, le moment est venu de remettre en cause les principes d’une politique qui nous a enfermé dans des contradictions de moins en moins soutenables ».  On en vient au cœur des problèmes, les finances publiques. « Il y a le mauvais déficit  (…) qui doit être ramené à zéro par des réformes courageuses », le « déficit de crise qui sera résorbé par les recettes de la croissance. Et le déficit d’avenir ».
Traduction pour les citoyens: moins de dépenses de fonctionnement, moins de protection sociale, moins de fonctionnaires. C’est cela que veulent dire les « réformes courageuses ». D’ailleurs, dès l’année prochaine, on réformera les retraites, y compris en reculant l’âge de départ, et la durée de cotisation,. Au fait qui est l’inspirateur d’un tel programme ? Certainement pas Brice Hortefeux, ministre des Affaires sociales totalement néophyte. Non, réfléchissons… Mais bien Edouard Balladur (un ami d’Alain Minc). En 1993, il avait réformé la durée des cotisations du régime général (de 37,5 à 40 années), et désindexé les pensions des salaires. L’ensemble a été la cause d’une perte de 20% du pouvoir d’achat des retraites en 20 ans !

De même, d’où vient cet empressement à réaliser un grand emprunt national ? Dès mercredi le nouveau gouvernement sera mobilisé pour le mettre en place. Et ce n’est pas auprès de notre ami Jean-Michel Quatrepoint  qu’il trouvera son inspiration, mais sur Edouard Balladur. Le Premier ministre, encore lui, leva le dernier emprunt du genre en 1993. C’était déjà pour financer officiellement les investissements publics en pleine crise. Et il assurait aussi de ne jamais confondre cet argent avec les dépenses de fonctionnement.
En fait,  non seulement tout fut confondu dans le même désastre budgétaire (en 1995, Alain Juppé évoqua les « finances publiques dans un état calamiteux »), mais les riches épargnants par ailleurs se firent des grelots en or massif sur le dos des contribuables. Car l’emprunt génial qui se voulait « une preuve  de confiance dans la politique du gouvernement », était bien généreux afin de mieux attirer l’épargne. Résultat, on leva non pas 40 milliards de francs comme prévu mais 110 milliards, qu’il fallut rembourser le plus vite possible tant il coûtait cher au trésor public. Les épargnants se reportèrent en masse en 1997 sur
l’action  France Télécom fraîchement privatisée par la gauch e.

« Ayons le courage de changer », pérore le président qui affirme prépare « l’avenir ». Une illusion de plus : ce que nous joue Nicolas Sarkozy, c’est la nouvelle version de la machine à remonter le temps !

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22 juin 2009 1 22 /06 /juin /2009 19:59

 

En venant à Versailles devant le congrès Nicolas SARKOZY voulait plus qu'un symbole, il voulait un plébiscite. Il l'a eu quant à la forme. Quant au fond, outre la construction de prisons tout un symbole, il nous a annoncé un emprunt pour renflouer les caisses qui sera une nouvelle fois remboursé par les classes moyennes puisque les privilégiés seront protégés par le bouclier fiscal.

Il veut nous faire croire que cet emprunt va servir à financer des emplois industriels, alors qu'il aille le dire à Gandrange dont les ouvriers savent ce que les promesses de Nicolas 1er veulent dire, qu'il aille le dire à Bruxelles dont ont sait que toutes les mesures de protection nationale sont exclues en fonction des traités existants et le seront d'avantage encore après l'application du traité de Lisbonne.

Mais il y a pire, il va s'attaquer aux retraites par répartition et au régime de la sécurité sociale.
C'est à dire aux acquis du Conseil National de la Résistance. A qui fera-t'il  croire que ce que le  Conseil National de la résistance a réussi à construire, alors que la France était à genoux après la seconde guerre mondiale, que le pays était à reconstruire, et qu'il allait supporter le prix d'une première guerre coloniale (indochine), nos ainés ont réussi a construire un système de solidarité nationale quasi unique au monde, qui a supporté une seconde guerre coloniale ainsi que la décolonisation, et qu'aujourd'hui encore, alors que nous sommes la cinquième puissance économique du monde, nous serions incapables de le maintenir. 

En réalité, ce Gouvernement  a trouvé judicieux d'endetter le pays pour mieux creuser encore et plus les déficits publics. Cette réunion de Versailles qui n'apporte rien à personne entre dans cette ligne de déficit puisqu'elle coûte entre 400.000 et 500.000 euros. Elle n'aura servi qu'à flatter le narcissisme de Nicolas 1er tout en justifiant les sacrifices à venir.
Jacky Eouzan


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20 juin 2009 6 20 /06 /juin /2009 10:32

Quand les médias de gauche censurent les intellectuels de gauche

Antidote - Blogueur Associé | Samedi 20 Juin 2009

Jacques généreux livre ses réflexions. Et la gauche les ignore en se plaignant étrangement que les intellectuels de gauche pointent aux abonnés absents. Qu'ils les lisent d'abord !
(Capture d'écran - dailymotion - partidegauchetv)
(Capture d'écran - dailymotion - partidegauchetv)

La presse de gauche ne vous en parle pas. C’est pour ça que c’est intéressant ! Il y a six mois, je ne connaissais Jacques Généreux que de nom. Je savais qu’il était un économiste iconoclaste, plutôt proche d’Henri Emmanuelli, ce qui, depuis la campagne référendaire de 2005, était plutôt bon signe. 

 

C’est donc avec intérêt que j’ai visionné le 7 décembre dernier lorsqu’il fut invité de l'émission Parlons.net, émission d’autant plus incontournable qu’elle est animée par David Abiker, et que son site voisine avec mon carnet sur le portail de Causeur.  

 

Et là, j’ai découvert un homme politique original, un économiste de talent et, qui plus est, une personnalité absolument sincère et intellectuellement honnête. Son adhésion au parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon n’a pas dû plaire à tous dans le petit monde politico-médiatique. Ne quittait-il pas le fameux « cercle de la raison » ? Jacques Généreux a écrit un livre qui a été publié ce printemps : « Le socialisme néo moderne ou l'avenir de la liberté  ». Alors que tant d’autres se déchirent, se flinguent ou attendent désespérement un appel de l’Elysée, Jacques Généreux réfléchit et écrit. Original, non ?  

 

Tout cela devrait intéresser au plus haut point les hebdomadaires et quotidiens de gôôôche. Figurez vous pourtant qu’aucun d’entre eux n’a jugé bon d’écrire une ligne sur ce livre alors qu’ils se précipitent tous pour commenter la dernière merde (1) publiée par Jack Lang. Et après, on se lamente, à longueurs d’éditoriaux, de la pauvreté de réflexion à gauche, de l’absence de ses propositions. Larmes de crocodiles. Finalement, c’est bien commode d’avoir Sarko à l’Elysée. Cela évite de réfléchir et de faire place à ceux qui réfléchissent. Il n’y a qu’à s’opposer avec tout le succès que l’on connaît.  

 

Alors, puisque la presse de gauche ne le fait pas, je m’y colle (2) : il faut se précipiter dans sa librairie pour acheter ou commander le livre de Jacques Généreux. Si vous aimez la Politique, la vraie : 


(1) Ce n’est pas moi qui ai commencé d’utiliser le mot de Cambronne, c’est bien Lang. De la merde, certes, mais courageuse ? 

(2) Message à Jérôme Leroy : moi aussi, je souhaite des ponts entre les gaullistes auldescoules et le Front de Gauche 
(source marianne2.fr)

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19 juin 2009 5 19 /06 /juin /2009 17:15

80% d’une classe d’âge au niveau du bac ? Une exigence républicaine

 

Comme Ministre de l’Education Nationale, et de concert avec Roland Carraz, Secrétaire d’Etat aux enseignements technologiques, j’ai entrepris de promouvoir l'enseignement technologique et professionnel par une loi votée en novembre 1985 (n°85-1371), qui crée notamment les baccalauréats professionnels. Cette loi répond à l'objectif de 80% d'une classe d'âge atteignant le niveau du baccalauréat en l'an 2000.

Or une confusion regrettable semble persister entre le nombre de jeunes poursuivant leurs études jusqu’au « niveau du bac », en gros à l’âge de 18 ans, et le nombre de bacheliers, confusion relayée par un certain nombre d’
articles parus dans la presse cette semaine.

Le fait que 64% d’une même génération décroche le bac est indépendant de l’objectif des « 80% au niveau du bac ». Tout dépend du niveau d’exigence qu’à mon sens il faut maintenir pour concilier la quantité et la qualité. Comme le disait Paul Langevin à la Libération : « L’Ecole doit assurer la promotion de tous, et la sélection des meilleurs ».

 

L’augmentation du flux de lycéens de 1984 à 1995 a résulté d’une volonté politique progressiste, celle d’une gauche républicaine, soucieuse de l’intérêt du pays. La création des baccalauréats professionnels y a certes contribué (127 000 candidats cette année), mais elle n’y aurait pas suffi (le total des candidats en 2009 a atteint 622 000 dont 331 000 au baccalauréat général). La décentralisation de la construction des lycées au niveau des régions, résultant de la loi votée en novembre 1985, a également joué un rôle important dans la promotion des études longues en modernisant et renouvelant le parc de nos lycées.

Ce n’est pas seulement le Japon, mais pratiquement tous les grands pays développés qui, au milieu des années 80, avaient déjà atteint l’objectif des 70 à 80% de jeunes ayant fait des études jusqu’à l’âge de 18 ans. C’est cette considération qui, en 1984, m’a paru déterminante. Ma
prétendue « fascination » pour le Japon qui, à bien des égards d’ailleurs (enseignement supérieur, recherche) mériterait de servir d’exemple, est anecdotique.

La politique volontariste que j’ai menée a porté ses fruits jusqu’en 1995. Elle a représenté un progrès incontestable que traduit aujourd’hui le doublement du nombre de lycéens et d’étudiants par rapport à 1985. Là comme ailleurs, c’est l’intérêt du pays qui commande.

Le problème posé depuis 1996, c’est la stagnation du nombre d’élèves parvenant au niveau du bac, c'est-à-dire poursuivant des études longues jusqu’à 18 ans. La solution n’est pas de faciliter l’accès au bac par un rabais d’exigence, mais de revaloriser les filières qui doivent l’être : baccalauréats technologiques et professionnels d’abord, en leur accordant les moyens en personnels et en locaux qu’ils méritent, filière littéraire ensuite, injustement négligée et qui a impérativement besoin d’être renforcée, car elle aussi répond à un besoin social incontestable.

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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 16:26

60% d'abstention, l'UMP en tête, le PS en chute libre, le bon résultat des Verts, le rattage du MODEM, l'émergence -insuffisante cependant- du Front de Gauche. Voilà pour les chiffres bruts.


Une fois de plus, mais c'est toujours plus significatif lors des élections européennes, les couches salariées modestes et populaires ne sont pas allées voter. Ca en devient presque une réaction de classe. Alors qu'il ne passe pas de jour sans une grève, une occupation d'usine, un mouvement social qui s'oppose à une fermeture d'entreprise, une délocalisation, une atteinte aux salaires, les salariés les premiers concernés ont “zappé” l'élection européenne. Pas si bêtes qu'on veut bien dire, ils ont compris à la fois que le Parlement européen ne servait à rien … et que, de toutes façons, le politique n'était pas (encore ?) en mesure de proposer une alternative.


Le droite va se glorifier de son score et d'être arrivée en tête. C'est le jeu, et elle va y être aidée par les médias à sa botte… La réalité est qu'elle entraine seulement quelques 10% des électeurs !

Pour le MODEM, le clash de Bayrou face à Cohn-Bendit n'a pas fonctionné au contraire de la claque qu'il avait donné à un gamin  chapardeur lors de la campagne présidentielle. Il devra revoir ses ambitions personnelles à la baisse. Européïste, libéral et anti-laïque, qu'il est, je ne le regretterai pas.

Les listes vertes ont connu leur meilleur score… avec, pourtant, à leur tête un libéral convaincu, mais qui a eu l'intelligence de faire une campagne écolo-proprette et pas du tout libérale. Il a réussi à fixer ainsi ceux qui n'ont pas de difficultés sociales et pour lesquels l'environnement est la préoccupation essentielle. Le vote “Vert” devenait ainsi, mieux que Bayrou, leur vote contestataire du PS et de l'UMP.


Quant au Front de Gauche, le pari n'est pas totalement gagné. Une raison de plus de regretter qu'il n'ait pu rassembler l'ensemble des opposants sérieux au libéralisme. Et donc le MRC. Au lieu de entre 6 et 7%, si le Front de Gauche avait fait entre 7,5 et 9%, la force -au moins électorale- ainsi créée à la gauche d'un PS déjà pas mal amoché aurait pesé lourd…


Mais on ne réécrit pas le passé. Il faut maintenant s'atteler à reconstruire la gauche avec tous ceux qui sont prêts à débattre sans a priori pour faire se rejoindre un projet politique véritablement alternatif et les aspirations du mouvement social.
Marinette Bache

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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 14:34

France : La gauche minoritaire, le non de gauche en progression

par Évariste Pour réagir aux articles,
écrire à evariste@gaucherepublicaine.org

Abstention élevée

L’abstention élevée, lors des dernières élections européennes, symbolise le fait que de nombreux citoyens, tant français qu’européens, ne sont pas persuadés que les résultats de cette consultation vont répondre aux nouveaux besoins liés à la crise du capitalisme. Plus de 60% de votants à la première élection des européennes en 1979, près de 60% s’abstiennent aujourd’hui !

Si l’idée européenne peut encore avoir un sens, il faudra bien un jour rompre avec cette Europe de l’argent, de la concurrence, du chômage, du communautarisme et de la privatisation.

La droite majoritaire

La poussée de la droite est générale en Europe sauf en Tchéquie et en Grèce. Ceci est incroyable vu la crise du capitalisme. Cela montre que la gauche vit une de ses plus grandes crises de son histoire, déconnectée qu’elle est des peuples en général et des couches populaires en particulier. Elle n’incarne plus une alternative à la société d’injustice que nous subissons.

La droite est majoritaire mais avec un parti présidentiel seulement à 28%. Bien qu’arrivés largement en tête, rien n’est simple pour eux. L’avenir des amis de Nicolas Sarkozy s’annonce donc difficile pour le scrutin des régionales de l’année prochaine tant que l’hypothèque Modem ne sera pas levée (bien que l’ambiguïté du Modem soit de plus en plus visible et que sa chute semble bien engagée), tant que l’alliance néolibéraux et libéraux ne sera pas reconstituée et tant que l’extrême droite sera aussi puissante bien que divisée elle-même. Et si on regarde la fronde des médecins libéraux face au couple néolibéral Sarkozy-Bachelot, l’alliance n’est pas pour demain. Cette hypothèque pourrait voir de mauvais résultats pour la majorité présidentielle dès le scrutin des régionales de 2010 malgré une droite majoritaire car nous allons avoir là un scrutin à la proportionnelle mais à deux tours ! Mais le PS, champion de la désunion et de l’ambiguïté peut venir au secours de la droite si d’ici là, il n’arrive pas à faire une alliance durable de toute la gauche, écologistes et gauche de la gauche compris ; alliance qui semble d’ores et déjà compromise, bien qu’il ne faille jamais jurer de rien en politique.

La gauche minoritaire, le PS de moins en moins sexy

La gauche est minoritaire avec un PS en berne. Malgré son score, le PS demeure, porteur d’une idéologie libérale, et c’est pourtant lui qui représente la gauche pour beaucoup de Français. Mais la plupart des promesses du PS sont inapplicables à cause du Traité de Lisbonne qu’ils ont pourtant adoubé à Madrid par la signature de Martine Aubry au manifeste du PSE. De ce point de vue, ils sont aussi hypocrites que l’UMP, le Modem et Europe écologie.

C’est pourtant bien la politique destructrice des droits sociaux et des services publics que le PS a voté dans leur quasi-totalité, avec une bonne partie par les Verts, qui est en cause. De plus, leurs pitreries sur le refus de renouveler le mandat de Barroso, alors que chaque jour, un parti « socialiste » européen apporte son soutien à Barroso, deviennent pathologiques. Et on ne parle plus des propos du « socialiste »français, Pascal Lamy, président de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), du type : « Mieux que le protectionnisme, le chômage partiel ». On voit bien que ce n’est pas lui qui se trouve en chômage partiel !

Poussée du non de gauche

Poussée du non de gauche avec plus de 12% (Front de gauche, NPA, LO) après 8,6% en 2004 et 9% à la présidentielle et avec un peu plus de la moitié pour le Front de gauche. Cependant, il y a loin de la coupe aux lèvres dans la mesure où le vote des jeunes pour le NPA est empreint de dissidence culturelle et donc de refus catégorique d’alliance avec le PS laissant des espoirs maigres pour une majorité de gauche à court terme. Il faut tordre le coup d’une idée que nous avons vu fleurir sur le net à savoir que les nouveaux entrants au NPA étaient unitaires et que c’était la direction qui ne l’était pas. En fait la direction ne l’était pas mais le soutien à la ligne de la direction fut beaucoup plus facile que prévu tant les jeunes du NPA sont en dissidence culturelle. Et c’est la raison pour laquelle très peu de militants NPA ont suivi Christian Piquet quand il a rejoint le Front de Gauche avec Gauche Unitaire.

Seule, pour l’instant, une division de la droite pourrait donner, dans l’état actuel des choses, la victoire à la gauche au prochain scrutin.

Bonne tenue du Front de gauche pour sa première apparition : sa campagne fut la plus républicaine (donc de gauche car il n’y a pas d’espace dans la phase turbocapitaliste d’aujourd’hui pour le républicanisme de droite) et cela lui a permis de marquer des points vu que seule cette ligne stratégique est audible dans les couches populaires (ouvriers, employés). Il ne faut jamais oublier que ces couches populaires représentent plus de 50% des ménages ! Et que la défaite du PS à la présidentielle est due à l’effondrement du vote des couches populaires au deuxième tour de la présidentielle (54% au lieu de plus de 75% le 10 mai 1981 !).

Nous ne pouvons que saluer cette réussite car la stratégie du Front de gauche est la seule crédible aujourd’hui pour la gauche internationaliste, laïque et républicaine.

Mais le Front de gauche pour être crédible doit éviter les errements du type « Indigènes de la république » qui freineraient le renouvellement stratégique. Le relativisme culturel n’est pas de nature à faire avancer la conscience de classe ainsi que la compréhension de la nécessaire action collective pour des droits universels. Le droit à la différence ne doit pas servir la différence des droits. Place aux débats, à la clarté, à la cohérence !

Forte percée historique des écologistes

Le groupe écologiste européen va croître au-delà de leurs espérances. En France, Europe Ecologie talonne le PS au niveau national mais fait près de 50% de plus que lui en région Ile-de-France ce qui est historique. Manifestement, la stratégie d’union des écologistes a payé.

Ce vote obtenu auprès des classes moyennes montre l’importance des questions environnementales dans les solutions à apporter aux crises actuelles. Nos préoccupations vont aussi dans ce sens et nous devons les faire davantage émerger, car le lien entre le social, l’humanisme, la laïcité, la république, l’écologie est naturel, et s’inscrit dans une vision globalisante qui seule peut construire le projet alternatif de société dont la gauche à besoin.

Le passage du film de Yann-Arthus Bertrand la veille du scrutin qui a, au dire de son réalisateur, entraîné quelques votes en faveur de la liste Europe Ecologie, pose au-delà de la manipulation grossière que cela représente et du fait que les médias sont aux ordres du pouvoir, la volonté justement de ce pouvoir de valoriser cet assemblage écologique qui accepte la concussion avec le libéralisme. Il est donc impératif ne pas laisser l’écologie politique aux « bobos » parisiens (et donc de faire croire qu’il n’y a là que de l’écologie pour ceux qui n’ont plus de problèmes par ailleurs et qui sont d’accord avec le néolibéralisme) ; ceci afin de lutter contre le néolibéralisme qui instrumente la cause écologique en minant l’écologie politique. Il faut donc proposer une alternative globale où l’écologie politique est incluse dans le centre d’un projet alternatif de société porté par la gauche de manière à rassembler les couches populaires et les couches moyennes.

Une extrême droite encore forte mais de plus en plus divisée

Une extrême droite qui sort renforcée en Europe. En France, elle est de plus en plus divisée et avec des courants de plus en plus ouvertement anti-arabe ou antisémite. D’ailleurs, cela est corroboré dans la plupart des pays européens bien que dans certains cas l’extrême droite se soit unifiée comme aux Pays-Bas.

Le républicanisme de droite n’a plus d’espace politique

Ce scrutin a également montré que le républicanisme de droite (Debout la République) n’a plus d’espace politique. En fait, le républicanisme de droite n’a pas survécu à l’arrivée du turbocapitalisme. La bourgeoisie nationale triomphante des « 30 glorieuses » qui fut la base du républicanisme de droite a implosé devant l’hégémonie de la bourgeoisie néolibérale.

Effondrement du château de cartes échafaudé par les militants de gauche et d’extrême gauche qui ont rejoint la droite souverainiste dans un « ni gauche, ni droite » sans avenir et sans réalité politique. Les adeptes de François Morvan, ancien membre du Comité Central de la LCR, d’anciens communistes ou chevènementistes, abandonnant la république pour le souverainisme « ni gauche, ni droite » (ce qui veut dire objectivement de droite !), qui fleurissent sur internet et qui produisent l’illusion d’un impact. En fait, ils n’auront pas d’autres choix que de convenir de leurs erreurs ou de continuer encore plus leur dérive droitière comme dans les années 30.

Question centrale : où en sont les couches populaires ?

Le problème principal de la gauche (et de l’extrême gauche) est qu’elle n’arrive plus à avoir un soutien massif des couches populaires (ouvriers et employés). Seul LO a une petite implantation dans les couches populaires, mais son score limité ne lui permet pas de jouer le rôle qu’elle souhaiterait. Sinon, tous les autres partis de gauche et d’extrême gauche (y compris le Front de Gauche et le NPA), ont une implantation limitée dans les couches populaires et sont formés de militants largement issus des couches moyennes avec des directions venant quasi exclusivement des couches moyennes supérieures radicalisées. Le fossé est donc toujours là. Les couches populaires sont aujourd’hui abstentionnistes, faute de propositions programmatiques efficaces et de responsables politiques qui ont leur confiance, ce qui rend pour l’instant impossible une victoire de la gauche par une majorité franche. Il est vrai qu’ici et là, pour le Front de Gauche et à un degré moindre pour le NPA, une minorité de ces couches populaires a voté pour eux. Mais la question programmatique doit pouvoir être discutée en dehors des périodes électorales.

Quand cette gauche comprendra t’elle le nécessaire travail d’éducation populaire tourné vers l’action auprès des couches populaires ?

Quand comprendra t’elle que cela ne peut se faire principalement que dans le mouvement social et non dans les partis ?

Le rôle du mouvement social est de poursuivre la stratégie de front large dans les luttes et d’engager le gigantesque travail d’éducation populaire tourné vers l’action.

Les partis ont autre chose à faire que personne ne peut faire à leur place, celui d’élaborer la ligne stratégique permettant le rassemblement majoritaire pour rompre avec le turbocapitalisme par la prise du pouvoir par les urnes !

Vouloir faire, par le parti, ce qui est dévolu aux organisations du mouvement social (syndicats, associations, mutuelles solidaires), ou l’inverse, est le meilleur moyen de choisir l’impasse théorique et pratique. L’action est impérative dans ces deux sphères, chacune à sa tache, chacune suivant ses actions et les axes qui lui sont propres ; il en va de l’efficacité de notre combat.

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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 10:59
Hortefeux-Sarkozy veulent davantage de chômage !  Hortefeux comme Valls pour reculer l’âge de la retraite !
Seniors au repos, juniors au boulot !
Retrait immédiat des troupes d’Abu Dhahi, rupture du traité du diable signé par Sarkozy, stop à toute solidarité avec les barbares des Emirats.

Le ministre du travail et Bling-bling créent 2000 chômeurs par jour  :
-       En encourageant le travail le dimanche (a des femmes et des jeunes pauvres et précaires), ils créent du chômage le lundi,
-       En poussant à faire des heures supplémentaires en même temps que du temps partiel, ils créent du surtravail et du sous - travail à la fois.,
-       En proposant de faire travailler les salariés jusqu’à 67 ans, Hortefeux annonce qu’il veut aggraver le chômage dans la jeunesse,
-       En supprimant 34 000 postes de fonctionnaires par an ils sont les plus grands pourvoyeurs de chômage de ce pays : 140 000 emplois en moins pour les jeunes en quatre ans alors que nos services publics sont asphyxiés !
 
Les Français travaillent en réalité, dans la vie réelle, on ne le dira jamais assez, 37 annuités en moyenne. Comme en Allemagne : les salariés allemands sont « planifiés » pour atteindre un droit à la retraite à 67 ans étalés sur 30 ans, mais ils continuent de travailler en moyenne jusqu’à 57 ans. Si bien que n’atteignant pas le nombre d’annuités requises pour toucher leur retraite, le niveau de celle-ci baisse de facto. Pareil en France, les 41 annuités ne sont atteintes que par un nombre restreint d salariés, les 2/3 sont hors du travail à partir de 55, 56, 57 ans.
 
C’est une escroquerie que de prétendre prolonger les « seniors » au travail, car cela ne marche pas, et quand cela marche cela prend du travail aux juniors. Dans les grandes entreprises, AGF, LCL, C&A, etc.  des accords sont signés en permanence pour faire partir des centaines et des milliers de salariés en pré retraite… sous prétexte de la crise et sans embaucher. Et là où les seniors ne partent pas, la crise fait aussi que les juniors ne sont pas embauchés. Stop : retraite à 60 ans, retour immédiat aux 37 annuités de cotisations (il suffit d’un décret maintenant). Et embauche immédiate des 650 000 jeunes qui vont arriver sur le marché du travail cette année à temps plein, dans des vrais boulots !
 
Enfin Le Figaro, après le Canard Enchaîné et nous, D&S, lève le voile sur le terriblement dangereux accord qui a été signé par les va-t-en-guerre Sarkozy et Kouchner avec les barbares des EmiratsAU. Pour la première fois depuis 60 ans, la France – dirigée par l’irresponsable Sarkozy – construit une base militaire énorme à Abu Dhabi. Hormis le fait qu’elle est bâtie comme « le Louvre d’Abu Dhabi » par des travailleurs forcés, 90 % d’immigrés aux passeports confisqués, sans droits syndicaux, ni code du travail, la base en question se trouve à 220 Kms des cotes d’Iran, en un endroit exposé au premier chef, et Sarkozy a promis le soutien « à la vie, à la mort » aux émirs, bombe nucléaire à l’appui s’il le faut. Jamais traité n’aura été aussi risqué ni aussi injustifié. C’est une pression, provocation y compris contre la politique actuelle de Barak Obama. Il faut un mouvement pour la paix afin de le rompre. Retrait de toutes les troupes françaises qui n’ont rien à faire là-bas. Rupture immédiate de ce traité du diable avec un régime où, selon l’ONU et l’OIT,  les droits des humains, des femmes, des homosexuels sont bafoués, ou les droits politiques et syndicaux sont nuls, ou l’exploitation et la spéculation tyranniques règnent.
Gérard Filoche


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