Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
23 juillet 2009 4 23 /07 /juillet /2009 15:55
République et Socialisme
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

République et Socialisme est une association politique française de gauche rassemblant des militants issus principalement du Mouvement républicain et citoyen (MRC) de Jean-Pierre Chevènement. Celle-ci a été constituée à l'occasion des élections européennes de 2009, en réaction à la décision de la direction du MRC de ne pas prendre part aux élections ; République et Socialisme soutient le Front de gauche à l'occasion de ce scrutin.

Historique et personnalités de République et socialisme

Le 21 mars 2009, le Mouvement républicain et citoyen (MRC), après de longues discussions internes, décide finalement de ne pas participer au Front de gauche sur la base d'un désaccord de fond « quant à la manière de redresser la construction européenne ».

Cette décision provoque des dissidences au sein du MRC : les comités départementaux de la
Seine-Maritime, des Ardennes, de la Meurthe-et-Moselle et du Morbihan, ainsi que Lucien Jallamion, ancien responsable du MRC au monde du travail, Bruno Valentin, secrétaire du MRC Aveyron, Grégory Baudouin, ancien délégué national à la sécurité du MRC, Lucien Chevalier, président du MRC Vaucluse et Pascal Basse, membre du secrétariat national du MRC et délégué à l'outre-mer, Gwenaël Doré, 1er Secrétaire du MRC (Morbihan), Jacky Eouzan,1er Secrétaire du Mrc (Côtes d'Armor) annonçant publiquement leur intention de prendre leurs distances vis-à-vis de leur direction nationale pour s'investir dans la campagne du Front de gauche.


Pour répondre à la multiplication de ces dissidences et à leur besoin d'organisation, plusieurs fédérations, comités locaux ou personnalités du MRC se regroupe dans « République et socialisme », nouvelle entité à part entière au sein du Front de gauche.


Le 27 juin 2009, l’assemblée générale de République et Socialisme a décidé de pérenniser cette organisation afin de participer, autant que possible avec les organisations qui ont formé le Front de Gauche mais sans en exclure d’autres, au débat sur la reconstruction de la gauche.

DESORMAIS LE SITE DU MRC-GUINGAMP S'ARRETE DEFINIVEMENT.

IL SERA REMPLACE PAR LE SITE " REPUBLIQUE-et-SOCIALISME-en-BRETAGNE-OVER-BLOG.NET" http://republique-et-socialisme-en-bretagne.over-blog.net/qui sera mis en ligne dans les prochains jours.
Merci à tous les militants et sympathisants qui nous ont été fidèles au cours de ces dernières années.

Partager cet article
Repost0
26 juin 2009 5 26 /06 /juin /2009 07:21
Le Watergate français : en 1995, la campagne présidentielle d’Edouard Balladur a été financée par les rétro-commissions provenant de la vente de 3 sous-marins au Pakistan.

En 2007, un courrier du procureur de Paris envisage un lien reliant une société, HEINE, et le financement de la campagne d’Edouard Balladur.

Lisez cet article :

« La campagne d'Edouard Balladur au coeur de l'enquête sur Karachi.

Le financement en 1995 de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur, que soutenait alors Nicolas Sarkozy, est au coeur de l'enquête sur l'attentat anti-français de Karachi de 2002, confirme un document.

Ce courrier de 2007 du parquet de Paris, que Reuters s'est procuré, mentionne la société Heine, créée au Luxembourg en 1994 par la Direction des constructions navales (DCN). Elle était destinée au versement de commissions officiellement légales à l'époque pour faciliter la conclusion des marchés d'armement.

Citant des éléments de l'enquête, le courrier du procureur envisage un lien avec le financement de la campagne électorale du Premier ministre de l'époque, Edouard Balladur, campagne que dirigeait Nicolas Sarkozy, ministre du Budget de 1993 à 1995.

Les juges d'instruction Yves Jannier et Marc Trévidic pensent que c'est l'arrêt en 1996 puis en 2000 de paiements de commissions au Pakistan, en partie par cette structure luxembourgeoise de la DCN, qui aurait amené des militaires pakistanais à commanditer l'attentat du 8 mai 2002.

Précipitant un véhicule bourré d'explosifs sur un bus, un kamikaze avait tué à Karachi 14 personnes, dont 11 ingénieurs et techniciens français de la DCN, qui travaillaient sur place à la construction de sous-marins Agosta.

Le versement de "commissions" - souvent un alibi pour des opérations de corruption, officiellement déclaré illégal par la France en 2000 - avait bien été convenu dans ce contrat de sous-marins signé en septembre 1994, versé au dossier judiciaire et dont une reproduction est publiée jeudi par Libération.

Le courrier du procureur Jean-Claude Marin consulté par Reuters détaille les faits découverts sur la société Heine.

"Plusieurs documents viennent interroger sur la nature exacte de cette activité en lien avec les pouvoirs publics", écrit le procureur, qui fait référence à un document chronologique (1994-2004) d'une page, non daté ni signé, racontant les circonstances de la création de la société Heine.

Ce document saisi à la DCN mentionne "l'aval du directeur de cabinet du Premier ministre (Edouard Balladur - NDLR) et celui du ministre du Budget (Nicolas Sarkozy-NDLR) et laisse supposer des relations ambiguës avec les autorités politiques en faisant référence au financement de la campagne électorale de M. Balladur pour la présidentielle de 1995", explique-t-il.

Le magistrat ajoute qu'à l'appui des soupçons pesant sur la société Heine, il peut aussi citer les menaces proférées par ses dirigeants, dans le cadre de querelles internes, de "révéler la nature des missions qui leur avaient été confiées".

Edouard Balladur ne bénéficiait pas en 1995 des financements de son parti, le RPR, réservés à Jacques Chirac.

L'ancien Premier ministre Edouard Balladur a nié toute irrégularité dans une déclaration à France 3 le 18 juin. Nicolas Sarkozy a qualifié le 19 juin de "fable" l'ensemble du scénario faisant état de commissions donnant lieu à des "rétrocommissions" en France.

Cependant, l'arrêt du paiement de commissions au Pakistan et à d'autres pays, après la victoire de Jacques Chirac sur Edouard Balladur en 1995, a été confirmé à Paris Match mercredi 24 juin 2009 par Charles Millon, ministre de la Défense entre 1995 et 1997.
Il s'agissait de "stopper le versement des commissions pouvant donner lieu à des rétrocommissions", a-t-il dit.

Des auditions déjà menées au sein de la DCN laissent penser que les commissions promises au Pakistan prenaient aussi d'autres circuits que la société Heine et s'élevaient à plusieurs dizaines de millions d'euros au total.

Le collectif des familles de victimes entend demander les auditions d'Edouard Balladur et Jacques Chirac.

"On espère aujourd'hui que l'affaire ne sera pas étouffée. D'autres dossiers de ce genre l'ont été mais là, il y a des familles avec des morts derrière, les politiques sont pas tout seul", a dit Magali Drouet, porte-parole du collectif.

Le Parti socialiste a demandé la formation d'une mission d'information parlementaire.

"Toute la lumière doit être faite sur ce qui s'est passé", a dit la ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie au Sénat jeudi. Elle a assuré que les juges avaient tous les moyens d'agir.


http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE55O0EV20090625
Partager cet article
Repost0
25 juin 2009 4 25 /06 /juin /2009 20:58

Le secrétaire d'Etat Apparu bénéficiait d'un logement HLM

Source Sylvain Lapoix - Marianne | Jeudi 25 Juin

On reprochait à Benoist Apparu de ne rien connaître au logement... il est en fait super calé : selon un article de l'Union de Reims, le député de la Marne occupait un logement social qu'il a quitté en toute discrétion, pendant que le directeur de cabinet de Christine Boutin démissionnait avec fracas.


Le secrétaire d'Etat Apparu bénéficiait d'un logement HLM 
Nostra culpa maxima : nous avions écrit que Benoist Apparu était un pur produit de l'éducation nationale ne disposant d'aucune qualification pour prendre en charge un secrétariat d'Etat au Logement et à l'Urbanisme. Grave erreur : Benoist Apparu connaît fort bien le sujet... pour avoir occupé lui-même un logement social pendant qu'il était député de la Marne ! L'affaire avait fait peu de bruit, occultée par le « cas » Jean-Paul Bolufer, directeur de cabinet de Christine Boutin ayant bénéficié d'un vaste appartement du parc social, qui avait du démissionner de ses fonctions. Le 2 février 2008, Apparu rendait donc les clés de son appartement, en toute discrétion. « J’ai pris les devants, se défendait-il à l'époque au Parisien. Je n’étais pas dans l’illégalité. A l’époque, lorsque j’en ai pris possession, il y a une dizaine d’années, j’avais un petit salaire, correspondant aux conditions de ressources exigées. Depuis, je suis devenu député pour la première fois en juin dernier, et mes revenus ont évolué. J’ai donc décidé de résilier le bail il y a trois semaines ».

Mais Internet a de la mémoire et le site de l'Union de Reims, quotidien régional de la circonscription de Benoist Apparu,
a retenu avec amertume que le député s'était scandalisé dans une interview : «des gens qui occupent en France des appartements sociaux depuis longtemps, alors que leurs revenus ne sont plus en rapport avec leur loyer, il y en a des centaines de milliers.» Avec son 45m2 pour 672 euros dans le très bourgeois quartier du Marais, l'homme savait de quoi il parlait !

«Aucune personne» n'a pu nous répondre au ministère.


«Benoist Apparu disposait effectivement d'un logement social à côté du village Saint-Paul, autour du 19, rue Saint-Paul, dans le IVè arrondissement de Paris, confirme un membre du maire de Paris. Benoist Apparu avait bénéficié de ce logement du fait de son poste de président des Jeunes RPR de Paris.» Les moyens du jeune homme étaient peut-être à l'époque modestes... mais il devait en être autrement quand il est devenu, en 2002, chef de cabinet de Xavier Darcos ministère délégué à l'Enseignement scolaire et à la Coopération !

Heureusement le RIVP (deuxième régie de logement social après l'OPAC) auprès duquel il s'était procuré ce logement, semble n'avoir pas été trop regardant. «Le RIVP était à la merci des chiraquiens à l'époque», soupçonne-t-on dans les couloirs de la Mairie de Paris. Décidément, M. Apparu connaissait bien les subtilités des bailleurs sociaux !

Mise à jour à 19h15

Partager cet article
Repost0
25 juin 2009 4 25 /06 /juin /2009 10:35
Pendant la campagne des élections européennes on a entendu dire qu'il était difficile de mettre en place un smic européen en raison de la disparité des côuts et des salaires au sein des Etats de l'Union.
Les députés européens n'ont pas ces mêmes scrupules en ce qui les concerne puisqu'avec le statut d’élu européen qui va entrer en vigueur avec ce nouveau Parlement élu le 7 juin, les nouveaux membres de l’hémicycle toucheront tous 7.665 euros bruts par mois. Quel que soit l’Etat dans lequel ils ont été élus.

On espère que ce n'est qu'un début et qu'il en sera ainsi pour toutes les autres activités salariées de l'union. On peut toujours rêver...!
Jacky Eouzan
Partager cet article
Repost0
25 juin 2009 4 25 /06 /juin /2009 09:32

Un chômeur sur deux est victime de la naïveté libre-échangiste de l'UE


"Naïve et laxiste", "l'Europe a toujours adopté une vision de très grande ouverture au libre-échange, en sorte qu'elle est aujourd'hui la zone la plus ouverte au monde. Elle n'exige même pas de réciprocité dans l'ouverture aux échanges, c'est-à-dire que les marchés des pays avec lesquels elle commerce soient aussi ouverts que les siens". C'est ainsi que l'économiste pourtant très "européen" et libéral Christian Saint-Etienne a condamné la politique européenne actuelle dans un article "Le libre-échange est-il coupable ?" (Les Echos, 23 avril). Il appelait alors à la mise en place de "taxes compensatoires" face au dumping social et environnemental des pays émergents. Le hic, c'est que les accords de l'OMC comme les traités européens jusqu'à Lisbonne auxquels la plupart des partis ont dit "oui" interdisent formellement une telle politique qu'elle soit nationale ou même européenne.
Peut-on en évaluer aujourd'hui les dégâts en terme d'emplois détruits et non créés ? Pour la première fois, un autre économiste, eurocritique assumé celui-là, Jacques Sapir, s'essaye à ce difficile exercice d'une estimation de l'impact sur l'emploi du libre-échange inégal auquel, au nom de l'Europe intégrée, on a livré notre économie et nos populations. Pour Sapir, l’effet net du libre-échange inégal représenterait au moins la moitié des 8,3% de chômage constatés avant la crise. Il faudra y ajouter les chômeurs apparus depuis le début de cette crise (1,9 million supplémentaires dans l'UE au premier semestre 2009) qui est une crise du libre-échangisme inégal. Le coût total, en incluant les effets induits et dynamiques, aura été d’accroître le taux de chômage de 138% à 177% suivant les hypothèses de gain de productivité et d’effet multiplicateur. Mais le libre-échange inégal et l’impact des politiques prédatrices hors et dans l’UE n’est pas le seul facteur. La hausse de l’Euro est aussi un élément qui induit une perte d’emplois non négligeable.


Un chômeur sur deux est victime de la naïveté libre-échangiste de l'UE

L’impact de la crise actuelle vient s’ajouter à la pression des délocalisations qui pèse sur l’industrie française depuis maintenant à peu près une dizaine d’années. L’évaluation précise du coût en emploi de cette pression, issue du libre-échange dans les conditions présentes, soulève plusieurs difficultés.
En effet, tout d’abord il faut savoir qu’un emploi dans l’industrie a un impact direct sur des emplois dans les services, ce qui est toujours vérifié lors de plans sociaux industriels importants. Mesurer l’impact des délocalisations uniquement sur les emplois industriels sous estime considérablement l’impact total sur l’emploi. 

Ensuite, il faut prendre en compte le fait que dans le processus de délocalisation on doit compter trois effets distincts mais qui viennent se cumuler.

1) Les délocalisations directes

Il s’agit ici d’emplois déjà existants dans un pays et transférés dans un autre pays (en général par fermeture de l’usine dans le pays d’origine). On considère de manière générale que ces délocalisations ont affecté  environ1,5% des emplois industriels en France soit à peu près 0,5% de la population active. 

2) Les délocalisations indirectes

Il s’agit ici de la création délibérée d’emplois à l’étranger pour servir non pas le marché local mais pour la réexportation vers le pays d’origine. On est en présence de ce phénomène quand une grande entreprise conçoit un nouveau produit et en réalise l’industrialisation d’emblée dans un pays à faibles coûts salariaux et ce à but de ré-export. Cette pratique est devenue systématique dans l’industrie automobile depuis une dizaine d’année.
Il y a là un « manque à employer » plus qu’une destruction directe d’emploi, et on peut le chiffrer dans le cas de la France entre 250 000 et 400 000 emplois, suivant les hypothèses de productivité, soit entre 1% et 1,6% de la population active.

3) L’effet dépressif sur le marché intérieur

La menace des délocalisations et le chantage auquel se livrent les entreprises ont conduit à maintenir les salaires dans l’industrie à un niveau très faible et à exercer une pression croissante sur les salariés. La faiblesse des revenus tend à déprimer la consommation et donc la demande intérieure.

La pression sur les salariés, pour que les gains de productivité compensent les gains possibles en bas salaires, est une des causes principales du stress au travail et des maladies qui en sont induites. Faute d’une enquête épidémiologique systématique en France, le coût de ces maladies n’a pas été globalement estimé. Pour des pays comme la Suisse ou la Suède, où des enquêtes systématiques ont été réalisées, on arrive à 3% du PIB. En France, ceci signifierait près de 60 milliards d’Euros, qu’il faut comparer aux 15 milliards du déficit de la sécurité Sociale. Il est clair que si les gains salariaux avaient pu suivre ceux de la productivité, et si l’on avait pu économiser ne serait-ce que 1% du PIB en cotisations tant salariées que patronales, on aurait eu un impact très fort de ce surcroît de pouvoir d’achat sur la croissance. On peut alors estimer à 1% de la population active au minimum le gain en emploi (ou la réduction du chômage) que l’on aurait pu obtenir. Cependant, ce gain est global et ne concerne pas uniquement l’emploi industriel. 

La combinaison des effets indique que la pression du libre-échange coûte environ 2% de la population active en emplois industriels perdus ou non créés. Ceci correspond probablement à une perte globale (avec l’effet multiplicateur habituel de l’emploi industriel sur l’emploi global) de 3% à 3,5% de la population active. À cela, il faut donc ajouter un minimum de 1% de la population active, perdu en raison de l’effet dépressif direct et indirect.

Alors qu’avant la crise le taux de chômage en France était de 8,3%, l’effet net du libre-échange représenterait ainsi au moins la moitié de ce taux (4% à 4,5% de la population active). Le libre-échange et l’impact des politiques prédatrices hors et dans l’UE n’est pas le seul facteur. La hausse de l’Euro est aussi un élément qui induit une perte d’emplois non négligeable.

Il faut de plus souligner l’aspect dynamique du chômage ou du retour à l’emploi

Un taux de chômage qui aurait été ramené à 4,3% signifie immédiatement un équilibre des comptes sociaux (voir un excédent pour certains d’entre eux). Non seulement le budget de l’État n’a plus à contribuer au financement des caisses mais les cotisations peuvent être réduites ou les prestations améliorées. Ceci signifie une injection supplémentaire de pouvoir d’achat (salaires et profits) se traduisant par une consommation et un investissement plus élevés, et donc un niveau d’activité nettement supérieur, qui tend aussi à faire reculer le chômage.

Compte tenu de l’effet dynamique d’une réduction du chômage par élimination des effets du libre-échange, un taux de chômage de 3% à 3,5% apparaît comme plausible, soit, par rapport à 2007 un gain de 4,8% à 5,3% de la population active. Le chômage aurait été entre 36% et 42% de ce qu’il a été. Inversement on peut donc affirmer que le coût total du libre-échange, en incluant les effets induits et dynamiques, a été d’accroître le taux de chômage de 138% à 177% suivant les hypothèses de gain de productivité et d’effet multiplicateur.

On doit ajouter que cette évaluation est sans doute un peu excessive car elle suppose implicitement que les emplois créés eussent pu être occupés aux niveaux de qualification nécessaires sans engendrer de poussée inflationniste. Une telle hypothèse suppose en réalité une politique de formation très agressive et très efficace, comme on a pu en voir dans des pays d’Europe du Nord mais pas en France. L’existence d’un probable biais inflationniste réduirait alors l’impact positif de l’effet dynamique de la réduction du chômage. Hors effet du libre-échange, le taux de chômage se serait sans doute stabilisé vers 4% - 4,5%, ce qui n’en aurait pas moins été un résultat bien meilleur à celui de l’évolution réelle.

Un autre élément dont on doit tenir compte, mais qu’il est difficile de simuler sauf à se livrer à un exercice très détaillé, est l’impact de ces créations d’emplois sur des bassins industriels régionaux. L’existence d’un impact régional dans les bassins traditionnels des industries ayant subies des effets de délocalisation est indiscutable, mais ne peut être discuté avec précision au niveau de généralité de la présente présentation.

Jacques Sapir
Économiste, Directeur d’études à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales
Partager cet article
Repost0
24 juin 2009 3 24 /06 /juin /2009 13:03

Article supprimé

Partager cet article
Repost0
24 juin 2009 3 24 /06 /juin /2009 09:45
Sarkozy refuse de faire payer des impôts aux riches. Il manque donc de recettes et aggrave « les déficits ». Alors il emprunte aux riches les impôts qu’il ne leur fait pas payer. Puis il leur rembourse à un taux confortable, souvenez vous de la catastrophe qu'à été l'emprunt Giscard.

Le remboursement majoré de cet emprunt sera appuré par les classes moyennes et par les pauvres en les faisant travailler plus toute leur vie jusqu’à 67 ans (72 ans a prévu l'Europe et ce sera justifié et étalonné dans le temps).

C’est simple. Faisons simplement l’inverse.

En fait la France est riche, elle n’a jamais été aussi riche. Sa crise vient de ce que les richesses sont accaparées, pillées, et que la machine est bloquée, les pauvres appauvris, et les riches accumulent pafois en dormant, en brûlant leur argent en subprimes, titrisation, hedge fund, et cie.

En face de cela, un programme de gauche fait avec des grands mots, des phrases à n’en plus finir sur le « bien être », ça ne prend pas, ça ne prend plus.

Paroles et paroles, ça laisse sceptiques les électeurs de gauche d'autant qu'ils ont donnés avec les nationalisations (Jospin), avec la trahison des élus par l'adoption du traité de Lisbonne, la ligne politique du PS qui est inaudible entre les partisans de Strauss Khan et ceux d'hamon. 

Annoncez un « projet » et tout le monde dort déjà  : le PS en a fait un en 2002, un autre en 2005, puis un autre en 2006… il y en avait des pages et des pages, et des pages.

A ce projet il manquait l’essentiel, la ou les revendications phares, clefs, incontournables qui incarnent de façon chiffrée, immédiate, précise, la volonté de changement réelle.

La bataille du « projet » sur le « bien être » annoncée par Martine Aubry en commençant par une initiative sur le climat, une convention sur la culture, des chantiers sur la recherche, des conventions sur le nouveau modèle de développement ou sur l’autorité et les libertés, des millions de gens ne s’y intéresseront pas.

Des mots : « société du travail », « fiscalité » « assises des territoires », ça ne vaut pas mobilisation. Des phrases, des ensembles vagues, pas clairs, pas perceptibles, pas chiffrés. Ca prend du temps, de l’énergie et ça ne donne pas envie. Ca finit en un catalogue de 40 pages que personne ne lit et ce n'est pas comme cela que l'on peut combattre un adversaire aux idées simplistes tel Sarkozy.

Un programme, un projet, ça se condense, il faut que ça parle vite, clair et bien à des millions et des millions de gens. Le social au cœur sans tomber dans le populisme.

Le possible et le réel au regard de la situation :

32 h hebdomadaires, travailler tous moins pour travailler tous et mieux. Incontournable réduction du temps de travail quand il y a 3 millions de chômeurs. Contrôle des licenciements.

60 ans : retraite assurée et garantie, du temps pour profiter après une vie de travail. Moins de boulot pour les seniors et davantage de boulot pour les juniors !

1600 euros tout de suite pour le Smic et par contrecoup hausse de tous les salaires avec des conventions négociées, encadrées.

Les salaires c’est le financement de la sécu, des retraites, des logements, c’est la vie.

32, 60, 1600 : redistribuons les richesses pour relancer l’économie.
Tout tient en ça.

Un » projet » plus c’est bavard, dilué, fouillé, long, sans chiffre, sans précision sur les questions sociales centrales, moins on y croit !

32, 60, 1600 !

Le reste arrive après de façon plus crédible :

-    salaires maxima tout inclus net à 20 fois le Smic. au-dessus l’impôt prend tout, tranche à 90 %. Vous voulez parler fiscalité ? parlez en d’abord ainsi. Pourquoi ce qui se fait aux USA ne pourrait-il pas se faire en France. La politique de Bush c'est terminé.

Vous parlez banque ? Un grand service public de banque et de crédit pour maintenir et développer nos PME-PMI.

-    Services publics : une économie mixte, rendez à la nation tous ses services publics, collectifs, essentiels. Sauvez la poste, la Sncf, Edf, Gdf..

Que les lois de la République l’emportent sur le marché : un code du travail protecteur, démocratie sociale, des CDI.

Une école publique pour tous avec des petites classes et beaucoup plus de profs.

Pas de « patron » pour les hôpitaux : démocratisez leur fonctionnement en service public en lien avec les usagers et les personnels.

-    Protection sociale pour toutes et tous par les cotisations sociales, prélèvements progressifs prestations égalitaires.

C'est avec des propositions simples et non simplistes, chiffrées et réalistes, sortant de l'ultra libéralisme qui nous mêne à la ruine que 
des millions de gens sauront reconnaître un vrai « projet » et accrocher à sa mise en oeuvre.

(source G F)
Partager cet article
Repost0
22 juin 2009 1 22 /06 /juin /2009 22:18

Des pratiques illégales au service d’intérêts particuliers

 

L’épisode conflictuel qui avait opposé Chirac à Balladur en 1995 a donné lieu à un rebondissement judiciaire pour des faits de corruption lors de vente d’armes, ce qui pourrait être lourd de menaces pour les personnalités politiques concernées, notamment le président Sarkozy (qui, au moment des faits, en 1994, était ministre du Budget du gouvernement Balladur) et ses amis.

 

Le pouvoir judiciaire, qui a été malmené par le président de la République et la ministre de la Justice, depuis deux ans, pourrait être revanchard.

 

L'attentat de Karachi de 2002, une affaire politique très française

 

Selon Oriane Raffin, qui signe un article dans le journal « 20 minutes », daté du 19 juin, l’attentat de Karachi, en 2002, au Pakistan, trois jours après la réélection de Jacques Chirac à la présidence de la République, aurait un lien avec la décision de Jacques Chirac, en 1996, de cesser de verser des commissions promises par la France lors de l’achat de sous-marins, une partie de ces commissions étant reversée en France (« rétro-commissions » qui auraient servi au financement de la campagne de Balladur en 1995). A l’époque, les commissions étaient légales, mais pas les rétro-commissions.  C’est à ce niveau que l’ancien ministre du Budget serait concerné par l’enquête.

 

L’attentat de 2002 à Karachi
Le 8 mai 2002, un attentat à la voiture piégée contre un bus affrété par la DCN (les anciens arsenaux d’Etat) fait 14 morts à Karachi, au Pakistan, Parmi eux, 11 ingénieurs français travaillant pour la DCN ou ses sous-traitants. Pas de doute, la France et un des symboles de son armée, sont visés.

L’enquête a abandonné la piste Al-Qaïda
L’attentat de Karachi intervient quelques mois seulement après le 11 septembre 2001. Les premiers soupçons se portent immédiatement sur la piste terroriste et Al-Qaïda.

Ce jeudi, on a appris que les juges antiterroristes avaient changé de piste. Selon l’avocat de sept familles de victimes de l’attentat, Me Olivier Morice, joint par 20Minutes.fr, ils travaillent désormais sur une véritable affaire d’Etat, impliquant plusieurs pays, dont la France.

Les militaires et services pakistanais auraient commandité l’attentat en représailles au non-paiement de commissions, promises par la France lors de l’achat de sous-marins français. Une façon de «punir» la France, qui n’aurait pas tenu ses promesses.

L’opposition de 1995 entre Edouard Balladur et Jacques Chirac au cœur de l’affaire
Pour comprendre pourquoi la France n’aurait pas tenu ses engagements et renoncé à verser les commissions promises, il faut remonter dans le temps. De 1993 à 1995, Edouard Balladur est le Premier ministre de François Mitterrand. Un accord tacite avec Jacques Chirac prévoit qu’il lui laissera la place dans la course à l’Elysée, en 1995. Mais Balladur change d’avis… Populaire à l’époque, il décide de se lancer dans la campagne présidentielle, mettant fin ainsi à une «amitié de 30 ans». Nicolas Sarkozy et Charles Pasqua le soutiennent. Mais c’est Jacques Chirac qui gagne.

Or, selon l’avocat des familles, dans le cadre du marché conclu avec le Pakistan, des «rétrocommissions étaient versées», c’est-à-dire qu’une partie de l’argent revenait en France. Ces rétrocommissions auraient servi au financement de la campagne électorale de 1995 d’Edouard Balladur.

Une fois arrivé au pouvoir, Jacques Chirac, avec son ministre de la Défense Charles Million, aurait alors décidé d’arrêter le versement des commissions au Pakistan, afin de réduire les moyens de son principal adversaire politique.

Comment les enquêteurs sont-ils arrivés à cette piste?
Elle a surgi en 2008, dans le cadre d’une enquête sur des faits présumés de corruption et de ventes d’armes. Lors d’une perquisition au siège de la DCNS (ex DCN), des policiers découvrent des documents portant sur des sociétés par lesquelles ont transité des commissions versées en marge de contrats d’armements.

Un de ces documents, baptisé Nautilus et non signé, faisait état d'une «instrumentalisation» de militants islamistes par des membres des services secrets pakistanais et de l'armée. Il indiquait que «l'attentat de Karachi a été réalisé grâce à des complicités au sein de l'armée (pakistanaise) et au sein des bureaux de soutien aux guérillas islamistes» des services secrets pakistanais.

Selon Mediapart, l’auteur de la note «Nautilus» serait un «ancien membre des services secrets français, ex-agent de la Direction de la surveillance du territoire (DST)», Claude Thévenet.

«J'avais été chargé par les instances dirigeantes de la DCN de recouper un certain nombre d'informations parce que la DCN avait peur que les services officiels, comme la DGSE ou la DST, lui livrent des informations inexactes ou tronquées sur ce qui s'est réellement passé au Pakistan», confie l’ancien espion sur le site internet.

L'avocat des familles estime maintenant qu'il «semblerait logique que des magistrats puissent entendre des hauts responsables français sur cette affaire».

 

L’Etat était informé des vraies raisons de l’attentat de Karachi et de ses commanditaires. La preuve : Karachi: dès 2002, la DGSE a mené une opération de «représailles» contre des militaires pakistanais (site Mediapart, 19 juin)

 

Selon des informations recueillies par Mediapart, les services secrets français ont mené en 2002 une opération de représailles – «casser des genoux» – contre des militaires pakistanais suspectés d'être impliqués dans l'attentat de Karachi. Le 8 mai 2002, cet attentat fit quatorze morts dont onze Français, employés de la Direction des chantiers navals (DCN).

 

L'opération a été le fait du service «Action» de la Direction générale des services extérieurs (DGSE). Cette information a été confirmée le 14 mai devant un juge antiterroriste par l'ancien agent de la DST, Claude Thévenet.

 

Ce dernier a reconnu être l'auteur du fameux rapport «Nautilus»: il révèle que l'attentat aurait été causé par le non-versement de commissions dues par l'Etat français, sur fond de règlement de comptes entre chiraquiens et balladuriens.

 

C'est aujourd'hui la thèse privilégiée par les juges. Une thèse qualifiée de «grotesque et de fable» par le président de la République. Jointe par Mediapart, Sandrine Leclerc, fille d'une victime, se dit «très fâchée et même en colère contre Nicolas Sarkozy».

 

Voir aussi  Attentat de Karachi: l'enquête s'oriente vers une «affaire d'Etats» (Libération, 19 juin),

 

Attentat de Karachi : interrogé, Sarkozy qualifie les informations de "grotesques" (Nouvel Observateur, 19 juin),

 

Derrière les onze morts de Karachi, le duel Chirac-Balladur (Rue89, 19 juin).

Partager cet article
Repost0
22 juin 2009 1 22 /06 /juin /2009 21:22

Sarkozy : derrière Guaino, Balladur ?

Hervé Nathan -  source Marianne | Lundi 22 Juin 2009

Le discours de Nicolas Sarkozy était conçu en deux parties : la première, visionnaire, était du Guaino pu sucre. La seconde, qui comportait els mesures pratiques , semblait écrite par..Edouard Balladur.



Sarkozy : derrière Guaino, Balladur ?

Il faudra bien qu’un jour un psychanalyste politologue doublé d’un économiste (cet animal existe-t-il ?) se penche sur les discours du président Sarkozy. Car on y trouve à la fois la poésie des rêves éveillés et la marque du talon de fer des réalités les plus prosaïques. C’est encore le cas du discours du Trône, asséné ce jour du haut de la tribune du château de Versailles.
Pour cette fois, le Verbe présidentiel n’est pas très compliqué à décrypter. Le texte, disponible sur le site de la présidence de la République  http://www.elysee.fr/accueil/ est en deux parties. La première, quasi lyrique, reprend les sentences chères à Henri Guaino, le conseiller spécial de la Présidence :  « la crise n’est pas finie »  « la crise nous rend plus libres d’imaginer un autre avenir », l’appel à une «mondialisation coopérative»,  le « souvenir des Trente Glorieuses », etc. A ce moment, on se dit : « c’est beau comme l’antique ».  Mais, à bien réfléchir on s’exclame: le couple Sarkozy-Guaino rêve éveillé. A tel point qu’il l’avoue :  « Ce rêve nous vient, pourquoi ne pas le dire, du Conseil national de la résistance… ».

Après Guaino, Minc ?
Et puis il y a un autre discours, nettement plus équivoque. Qui s’en prend par exemple à « une conception purement formelle de l’égalité ». Une expression qu’on dirait extraite d’un livre d’Alain Minc, visiteur présidentiel du soir attitré, adepte de « l’équité » contre « l’égalité ». 
Et puis cette autre phrase  qui critique « une forme d’intolérance qui stigmatise toute appartenance religieuse », avant de condamner la burqa… Le songe Guainoiste s’estompe alors, pour laisser la place aux amis traditionnels de Sarkozy. 
La crise qui rend libre, devient « la crise aidant, le moment est venu de remettre en cause les principes d’une politique qui nous a enfermé dans des contradictions de moins en moins soutenables ».  On en vient au cœur des problèmes, les finances publiques. « Il y a le mauvais déficit  (…) qui doit être ramené à zéro par des réformes courageuses », le « déficit de crise qui sera résorbé par les recettes de la croissance. Et le déficit d’avenir ».
Traduction pour les citoyens: moins de dépenses de fonctionnement, moins de protection sociale, moins de fonctionnaires. C’est cela que veulent dire les « réformes courageuses ». D’ailleurs, dès l’année prochaine, on réformera les retraites, y compris en reculant l’âge de départ, et la durée de cotisation,. Au fait qui est l’inspirateur d’un tel programme ? Certainement pas Brice Hortefeux, ministre des Affaires sociales totalement néophyte. Non, réfléchissons… Mais bien Edouard Balladur (un ami d’Alain Minc). En 1993, il avait réformé la durée des cotisations du régime général (de 37,5 à 40 années), et désindexé les pensions des salaires. L’ensemble a été la cause d’une perte de 20% du pouvoir d’achat des retraites en 20 ans !

De même, d’où vient cet empressement à réaliser un grand emprunt national ? Dès mercredi le nouveau gouvernement sera mobilisé pour le mettre en place. Et ce n’est pas auprès de notre ami Jean-Michel Quatrepoint  qu’il trouvera son inspiration, mais sur Edouard Balladur. Le Premier ministre, encore lui, leva le dernier emprunt du genre en 1993. C’était déjà pour financer officiellement les investissements publics en pleine crise. Et il assurait aussi de ne jamais confondre cet argent avec les dépenses de fonctionnement.
En fait,  non seulement tout fut confondu dans le même désastre budgétaire (en 1995, Alain Juppé évoqua les « finances publiques dans un état calamiteux »), mais les riches épargnants par ailleurs se firent des grelots en or massif sur le dos des contribuables. Car l’emprunt génial qui se voulait « une preuve  de confiance dans la politique du gouvernement », était bien généreux afin de mieux attirer l’épargne. Résultat, on leva non pas 40 milliards de francs comme prévu mais 110 milliards, qu’il fallut rembourser le plus vite possible tant il coûtait cher au trésor public. Les épargnants se reportèrent en masse en 1997 sur
l’action  France Télécom fraîchement privatisée par la gauch e.

« Ayons le courage de changer », pérore le président qui affirme prépare « l’avenir ». Une illusion de plus : ce que nous joue Nicolas Sarkozy, c’est la nouvelle version de la machine à remonter le temps !

Partager cet article
Repost0
22 juin 2009 1 22 /06 /juin /2009 19:59

 

En venant à Versailles devant le congrès Nicolas SARKOZY voulait plus qu'un symbole, il voulait un plébiscite. Il l'a eu quant à la forme. Quant au fond, outre la construction de prisons tout un symbole, il nous a annoncé un emprunt pour renflouer les caisses qui sera une nouvelle fois remboursé par les classes moyennes puisque les privilégiés seront protégés par le bouclier fiscal.

Il veut nous faire croire que cet emprunt va servir à financer des emplois industriels, alors qu'il aille le dire à Gandrange dont les ouvriers savent ce que les promesses de Nicolas 1er veulent dire, qu'il aille le dire à Bruxelles dont ont sait que toutes les mesures de protection nationale sont exclues en fonction des traités existants et le seront d'avantage encore après l'application du traité de Lisbonne.

Mais il y a pire, il va s'attaquer aux retraites par répartition et au régime de la sécurité sociale.
C'est à dire aux acquis du Conseil National de la Résistance. A qui fera-t'il  croire que ce que le  Conseil National de la résistance a réussi à construire, alors que la France était à genoux après la seconde guerre mondiale, que le pays était à reconstruire, et qu'il allait supporter le prix d'une première guerre coloniale (indochine), nos ainés ont réussi a construire un système de solidarité nationale quasi unique au monde, qui a supporté une seconde guerre coloniale ainsi que la décolonisation, et qu'aujourd'hui encore, alors que nous sommes la cinquième puissance économique du monde, nous serions incapables de le maintenir. 

En réalité, ce Gouvernement  a trouvé judicieux d'endetter le pays pour mieux creuser encore et plus les déficits publics. Cette réunion de Versailles qui n'apporte rien à personne entre dans cette ligne de déficit puisqu'elle coûte entre 400.000 et 500.000 euros. Elle n'aura servi qu'à flatter le narcissisme de Nicolas 1er tout en justifiant les sacrifices à venir.
Jacky Eouzan


Partager cet article
Repost0